vendredi 2 avril 2010

Rien ne justifie la moindre contre-réforme des retraites !

Une crise majeure secoue le pays. Aux élections régionales tous les partis ont perdu des millions de voix par rapport à 2004. C’est un immense rejet  Dans les quartiers ouvriers et populaires, comme dans les zones rurales les plus frappées par la crise, deux électeurs sur trois ne se sont pas déplacés, parfois plus.
Le peuple n’en peut plus ! En un an et demi : 600 000 emplois ont été détruits alors que les 5 premières banques françaises font plus de 11 milliards de bénéfice.
Et le gouvernement Sarkozy annonce qu’il va continuer ! Il multiplie les déclarations affirmant : «  le dossier des retraites est prioritaire, nous irons jusqu’au bout de la réforme  ». C’est pour cela que le ministre Woerth a été chargé de s’attaquer dans un même mouvement aux retraites du public et du privé.
Pour mener cette offensive les représentants du gouvernement ne cessent de s’adresser aux dirigeants des partis de gauche pour leur demander « quelles sont vos propositions pour la reforme des retraites »
Il n’y a rien à débattre avec ce gouvernement
La seule raison de la contre-réforme des retraites, la voici : « la priorité de Sarkozy est de ne pas subir comme la Grèce les attaques des marchés. La signature de la France par les agences de notation financière ne doit pas être dégradée (…) c’est pour cela que la réforme des retraites sera de grande ampleur » assure un proche de Mr Sarkozy (Journal Le Monde du 20 mars).
Oui, c’est uniquement pour satisfaire aux exigences des fonds spéculatifs, principalement nord-américains, qu’ils veulent démanteler les retraites. Dans cet objectif ils veulent un consensus dans lequel ils entendent piéger les organisations syndicales.
Dans tout le pays, 20 000 travailleurs de toutes tendances ont d’ores et déjà répondu dans tout le pays à l’appel du 2ème congrès du POI :
« Unité pour dire : non au consensus, ne touchez pas à nos retraites »

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